Les demandes de consultation en ostéopathie pédiatrique sont fréquentes. Elle traitent pour la plupart de troubles congénitaux (torticolis- luxations), de troubles de la nutrition, de troubles digestifs (constipation-reflux du nourrisson) ou encore d'assymétries craniennes.

Nous intervenons aussi chez les enfants ayant des difficultés à trouver le sommeil ainsi que des enfants "très tonique" pour leur âge, et dont l'état de tension musculaire provoque une colonne vertébrale en forme d'arc tendu.

Les otites, les régurgitations du nourrisson et certains troubles de la déglutition font également partie des demandes régulières. Plus rarement, mais avec toujours d'excellents résultats, pour les subluxations de hanches congénitales, retard et anomalie de la marche (entrainant notamment des chutes) etc.

Contexte

Chaque enfant, dès la naissance, devrait pouvoir bénéficier d'une consultation entre les mains d'un ostéopathe. L'ostéopathe est en mesure de collaborer au sein et avec tous les services de pédiatrie afin de rapidement libérer les tensions subies au moment de la naissance et en particulier lors de l'expulsion.

L'enfant, de par sa constitution encore très « cartilagineuse », répond très vite aux techniques ostéopathiques tissulaires. Les résultats sont donc très rapides et stables. Dans le temps, cela permettrait d'éviter beaucoup de désagréments qui s'installent progressivement, et notamment pendant la croissance, pour se « fixer » carrément dès l'âge adulte.

Comment traiter la nuque et les douleurs cervicales ? La région anatomique, indique ici qu'il s'agit d'algie de la région cervicale. Les douleurs de nuques peuvent inclure les vertèbres cervicales (souvent un torticolis) mais peuvent aussi être le résultat de tensions associées et intéressant la région dorsale haute ainsi que les épaules.

Les causes peuvent en être diverses et parfois être très éloignées anatomiquement de la région concernée. Il serait laborieux d'en évoquer ici toutes les possibilités, mais ce qui est sûr c'est qu'un examen plus global doit être envisagé.

Contexte

L'ostéopathie se base sur le concept d'unité et d'intégrité anatomique structurelle et fonctionnelle. Nous devons donc envisager l'approche de la colonne cervicale sous cet angle.

En rétablissant structurellement les fonctions mécaniques, nous rétablirons la mobilité. Nous sommes ici toujours, dans un contexte de tensions globalisées se répercutant directement sur un étage vertébral, soit indirectement sur tout le complexe nucal. Vous aurez compris qu'une fois de plus l'examen des autres courbures vertébrales doit ici aussi être envisagé.

La tendinite est une inflammation tendineuse. Le système musculo squelettique (sur lequel s'attachent les tendons) peut être touché à différents endroits et enflammé également. Par exemple, la gaine de synovie qui est proche du tendon.

Nous parlerons alors de ténosynovite (tendon + synovie).

Contexte

Les tendinites inflammatoires arrivent toujours dans un contexte de surmenage, d'efforts prolongés et/ou intenses, prise de médicaments ou de déséquilibre alimentaire ou à la combinaison de plusieurs de ces facteurs. Il faudra toujours rechercher un facteur inflammatoire associé, responsable généralement dans le temps, du maintient de l'inflammation.

La sciatique ou sciatalgie est une douleur sur le trajet du nerf sciatique, unilatéralement (d'un seul côté), de type inflammatoire, suite à des causes mécaniques de types compressives, traumatiques (fracture), tumorales, dégénératives ou encore des douleurs reportées viscérales ou sténose (rétrécissement) canalaire.

Cette douleur pourra être irradiante sur tout le trajet du nerf sciatique et donc s'étaler jusqu'aux orteils. Elle peut être majorée lors d'efforts de défécation ou de toux par exemple.

Contexte

Douleur intermittente localisée et caractérisée en général par une ou des contractions répétées entrainant directement ou progressivement des douleurs dans la région sacrée et glutéale (fessière). Il faudra envisager un diagnostic différentiel entre une sciatalgie « vraie », résultant d'une compression du nerf au niveau des vertèbres, et un syndrome de compression du nerf sciatique entre les faisceaux du muscle pyramidal du bassin par exemple.

En effet, ce muscle trop fortement sollicité peut subir des hypoxies (manque d'oxygène dans le muscle). Les symptômes peuvent être alors très similaires et donner ce que l'on appelle une « fausse sciatique ». L'ostéopathie trouve ici, encore une fois tout son intérêt.

A savoir qu'une fois le diagnostic établi, l'ostéopathe adaptera ses techniques en fonction du ressenti douloureux du patient bien entendu. L'ostéopathie permet évidemment une approche directe, mais également une approche mécanique et tissulaire « douce » par un travail sur les fasciae du corps. En restituant de la mobilité aux segments adjacents, les structures intervenantes dans l'origine mécanique douloureuse peuvent être relâchées, et donc permettre de restituer de la mobilité sans meurtrir d'avantage les tissus souffrants.

Le lumbago ou lombalgie aiguë est le résultat d'un blocage dû à une douleur, en général d'apparition brutale, s'installant dans le bas du dos, souvent suite à un effort de type « faux mouvement », mais aussi en se « levant le matin » ...

Appelé aussi communément « tour de rein », il donne des douleurs assez fulgurantes et brutales dans le bas du dos, de l'impotence fonctionnelle, de l'incapacité de travail et en général, est récalcitrant aux analgésiques.

Contexte

D'un point de vue mécanique, après l'apparition des douleurs il peut y avoir irradiation possible vers les fesses, genoux ou les cuisses. La douleur sera généralement majorée à l'effort. Elle peut être accompagnée de radiculalgies et/ou de sciatalgie. Le pronostic en terme de résultat thérapeutique d'un lumbago sera toujours très « individuel », et fonction de facteurs physico-psychiques y attenant.

L'ostéopathe utilisera sa dextérité manuelle spécifique comme outil thérapeutique. De par une palpation minutieuse il prendra contact avec les zones en pertes de mobilités et rétablira la fonction.